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AMAP HAILLANAISE

BLOG - LA PLANÈTE AMAP

Des recettes, des infos, la vie de l'amap etc

On buter qui 1

  • Accessibilité alimentaire en amap

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    La prise en compte de l’accessibilité alimentaire est aujourd’hui devenue indispensable, pourtant force est de constater que l’inflation qui impacte lourdement le prix des matières premières éloigne de plus en plus les citoyen·nes d’une alimentation choisie. C’est pourtant dans ce contexte que les AMAP ont fait le choix de se saisir de cette question et de réfléchir à comment « s’améliorer ». Cette démarche a demandé une forte réflexivité, du partage et donc de la capitalisation et de la pédagogie afin de transmettre et d’essaimer.

    Ces trois postures intellectuelles s’inscrivent dans une démarche de recherche-action qui a consisté à l’appropriation d’une question de re- cherche propre au réseau : pourquoi et comment pouvons-nous toucher tout le monde ? À savoir, une réflexion de philosophie politique qui a allié le droit à l’alimentation en tant que principe humaniste et la pratique de terrain. C’est bien dans ce moment que la réflexivité a été la plus forte, les participants ont eu le courage d’observer leurs pratiques, leurs fonctionnements dans les possibles et les impossibles qu’elles offrent. Il est ainsi apparu dans le groupe un ancrage historique sur le principe de solidarité constitutif des AMAP, qui dès leurs prémices avaient envi- sagé l’accessibilité sociale. Or, dans un contexte de grande détresse du système agricole, de difficultés d’accès au foncier, de difficultés d’instal- lation, il fallait d’abord commencer par sécuriser un modèle économique qui permette au paysan de vivre. C’était un point de départ qui révèle aujourd’hui le réseau légitime et expert quant à sa réussite de déploie- ment de la solidarité qui aujourd’hui peut changer d’échelle.

    Les temps de retours d’expériences sont donc venus alimenter les tra- vaux. Il est indispensable de comprendre le bénéfice de ces échanges à deux niveaux : le premier, ils sont venus incarner des réponses parfois trop théoriques en les confrontant à la réalité des personnes ; le se- cond, ils sont venus révéler la diversité des initiatives et leurs ancrages territoriaux. Ces deux dimensions ont permis de proposer une analyse multi-située avec des réponses dans une préoccupation commune.

    Enfin, la naissance de ce guide et sa construction ont été accompa- gnées par des professionnels de la pédagogie. Cette approche s’inscrit là encore dans une démarche particulière. Tout ce travail est envisagé pour participer avec sérieux et efficacité à un temps, je l’espère, histo- rique de changement du système alimentaire. L’intégration de l’accessi- bilité pour toutes et tous nécessite hélas de la pédagogie. « Nous » nous sommes habitués à des alimentations à plusieurs vitesses et à la mise à l’écart de certaines personnes. « Nous » nous sommes habitués à ce que l’aide alimentaire devienne non pas une réponse à l’urgence mais une façon de s’alimenter. C’est donc pour déconstruire ces réponses trop entendues, alors qu’elles sont inacceptables, que ce travail s’est engagé et abouti sur une proposition concrète : un guide et une formation.

    Avant de vous laisser plonger dans ce guide, il ne me reste qu’à féliciter un travail rigoureux et utile qui vient participer à une remise en question indispensable du sys- tème alimentaire et qui situe une fois encore les AMAP comme des pionnières !

    Bénédicte Bonzi

    Docteure en anthropologie sociale

    L’ACCESSIBILITÉ ALIMENTAIRE : ça nous concerne !

    On le sait,il n’est pas toujours simple de sortir de l’entre-soi,de s’at- taquer à une problématique aussi large et complexe que la précarité alimentaire ou de consacrer du temps à construire un nouveau projet en plus de faire vivre le groupe AMAP et le partenariat avec un ou des paysan·nes. Certaines idées reçues peuvent nous conduire aussi à estimer que ce n’est pas notre rôle d’agir sur cette thématique.

    Et pourtant, la raison d’être des AMAP est bien que chacun·e puisse choisir son alimentation en connaissance de cause, pour que la dé- mocratie alimentaire soit opérante. Le coeur de l’AMAP, c’est bien de s’organiser collectivement dans la solidarité - entre mangeur·ses et paysan·nes – pour avoir une nourriture produite dans des conditions dignes et respectueuses du vivant.

    Le Mouvement des AMAP n’a pas attendu qu’explosent les inégalités alimentaires avec la crise Covid pour s’emparer de ce défi sociétal :

    —  AMAPpourtousétaitlenomd’unpremiergroupedetravailinterré- gional formé à la naissance du MIRAMAP en 2010 et en 2013,

    —  les assises nationales pour la nouvelle Charte des AMAP ont af- firmé le principe 3 de la Charte « une alimentation de qualité et accessible »1,

    —  de nombreuses AMAP, dans différentes régions, ont mis en place des projets de solidarité alimentaire (prix de paniers fixés en fonc- tion des revenus, dons de paniers) ou s’interrogent sur une manière d’agir ou d’aller plus loin.

    Ainsi, cet axe de travail devient de plus en plus central dans le projet associatif d’AMAP, de réseaux d’AMAP et du MIRAMAP. Il nous pousse à interroger nos modes d’action collective et à réaffirmer notre projet commun de « transformation sociale et écologique de l’agriculture et de notre rapport à l’alimentation » (préambule de la charte des AMAP).

    1 Réflexion collective inter-régionale, « Charte des AMAP », mars 2014

    REGARDONS AU-DELÀ DU PANIER

    Le modèle AMAP peut convenir à des personnes ayant de faibles revenus

    Il est primordial que les alterna- tives concrètes au système de la grande distribution et de l’agro-in- dustrie soient connues du plus grand nombre, sans exclusion, quels que soient la condition sociale ou le niveau de revenus. En AMAP, nous pouvons agir pour que chacun·e puisse accéder à une alimentation choisie en connaissance de cause, en nous adaptant à la diversité des personnes !

    Le prix du panier permet de ré- munérer dignement le travail des paysan·nes

    Être en AMAP, c’est être solidaire avec les fermes en s’engageant dans la durée et en pré-payant à l’avance la production à un prix équitable. Pour garantir ce prix rémunérateur et juste et le rendre accessible à toutes et tous, nous pouvons mettre en place un système de tarification différenciée des paniers dans les contrats, co-financé par des solidari- tés internes à l’AMAP ou grâce à des financements externes (privés ou publics).

    Nos expériences en AMAP, sans régler la précarité alimentaire dans son ensemble, sont la preuve qu’il est possible de créer de nouvelles solidarités

    Nous agissons en synergie avec des acteurs sociaux / de la lutte contre la pauvreté pour monter nos initiatives, ce qui démontre la pos- sibilité d’alternatives. Nous savons aussi que, pour agir sur la précarité alimentaire, il est nécessaire de transformer à la fois le système agro-alimentaire actuel ainsi que celui de l’aide alimentaire. Aide alimentaire qui devrait être réservée aux situations d’urgence.

    Monter des initiatives d’accessibilité nourrit l’engagement bénévole et renforce le projet associatif de l’AMAP

    Porteuses de nouveaux élans collectifs, ces initiatives renforcent le groupe tout en l’ouvrant vers l’extérieur. Elles permettent d’amé- liorer les conditions d’accueil pour les futur·es amapien·nes, d’augmen- ter le nombre d’adhérent·es et de contrats solidaires avec les fermes, ou encore de créer de nouvelles actions de sensibilisation... Et c’est l’engagement politique de l’AMAP qui est alors réaffirmé.

    « Donc, oui ! L’alimentation de toutes et tous et la façon dont elle est produite,
    ça nous concerne ! »

    S'APPUYER SUR NOTRE RAISON D'ÊTRE EN AMAP

    Tout est présent dans l’AMAP pour que des projets d’accessibilité se déploient : une Charte comme repère, un projet fort de soutien à l’agro- écologie paysanne, des paysan·nes, des amapien·nes, de la convivialité, du « savoir-faire collectif », de la conviction, des capacités à dialoguer, à se remettre en question, à apprendre... et une dynamique de mouvement !

    DIVERSITÉ & ACCESSIBILITÉ

    Nous aspirons à plus de diversité sociale dans les AMAP. Quels objectifs alors viser ? C’est en prenant en compte les différentes facettes de l’accessibilité alimentaire (économique, pratique, sociale et culturelle et citoyenne) que les perspectives d’action collective peuvent se bâtir.

    Diversité dans l’AMAP en la rendant plus accessible à des foyers plus modestes ou plus largement à toutes et tous ? Ou viser la création d’une plus grande diversité d’AMAP dans différents lieux de vie, quartiers, milieux ruraux... ? Des AMAP s’interrogent aussi sur les questions de genre, d’intégration de personnes à mobilité réduite, des plus jeunes... Ouvrons largement les réflexions collectives sur ce désir de mixité sociale dans le Mouvement AMAP ! Et n’oublions pas la « diversité dans le panier » : permettre l’accès à des contrats légumes, c’est un premier pas. Et si nous visions des paniers complets : légumes, œufs, pain... ?

    SOLIDARITÉS AU PLURIEL : « TOUS ET TOUTES DANS LE MÊME PANIER ! »

     

  • Les petites fermes sont le futur de notre alimentation, protégeons-les !

     

    Le modèle agricole intensif nous conduit à l’échec : destruction des sols, perte de la biodiversité, dégradation de l’eau, nourriture contaminée par les pesticides, revenus précaires de nos agriculteurs. Ces derniers font ainsi face aux mêmes problématiques que les paysans des pays en voie de développement : accès au foncier difficile, exode rural, lobby des puissances agroalimentaires, dépendance économique, perte d’autonomie en général, diminution de la biodiversité cultivée en lien avec le contrôle des semences par des multinationales.

    Pourtant, notre pays tire sa force de son héritage paysan, et du fait que notre richesse vient de la terre. Même Paris, au XIXème siècle, réussissait à nourrir 2,5 millions d’habitants sur une bande de 15km2 (information recueillie auprès de François Léger, agronome à AgroParisTech)Il est donc maintenant urgent et vital de soutenir les petites exploitations agricoles de notre pays.

    La suite de l'article en suivant ce lien.

    Bonne lecture

    https://lareleveetlapeste.fr/les-petites-fermes-sont-le-futur-de-notre-alimentation-protegeons-les/?fbclid=IwAR3JLB47FgbgtAixChjrf8gGZCw4NVxVpsAQ4LP3u6lNYpoWcEXrAb4lEL4

  • Wrap végératien

    Wrap végétarien à la mexicaine

    Préparation

    Écrasez l’avocat dans un bol et salez la purée d’avocat à votre convenance.

    Égouttez les haricots rouges. Versez-les dans une casserole à feu moyen. Recouvrez-les de coulis de tomates. Salez à votre convenance.

    Dans une poêle, versez une cuillère d’huile d’olive. Faites revenir pendant 5 minutes les émincés de soja.

    Suivez les conseils de préparation des wraps, comme indiqué sur l’emballage.

    Posez un wrap à plat sur une table. Étalez la purée d’avocat sur son ensemble. Garnissez ensuite le wrap à moitié, laissez une bordure de 2 cm : ajouter les haricots rouges, le fromage et les émincés. Vous pouvez agrémenter vos sandwiches avec des oignons, de la laitue, des poivrons, etc.

    Roulez la galette en serrant bien. Si vous avez opté pour des wraps grand format, coupez-les en deux avec un couteau bien aiguisé.

    C’est prêt !

  • Cuisiner les légumineuses

    12 bonnes raisons de manger les légumineuses de la ferme des Chassagnes

    Producteurs gie

    Les légumineuses sont :
    – riches en protéines
    – riches en fer
    – pauvres en matières grasses
    – pauvres en sodium
    – une bonne source complémentaire de calcium
    – une excellente source de fibres
    – une bonne source de potassium
    – à faible index glycémique
    – garanties sans cholestérol
    – riches en vitamines B dont la B9 (folates)
    – riches en magnésium, zinc et potassium
    – adaptées aux personnes cœliaques et sensibles au gluten

     

    Pour en savoir plus et découvrir de délieuses recettes

    https://vegan-pratique.fr/cote-cuisine/cuisiner-les-legumineuses/?utm_source=Vegan%20Pratique&utm_campaign=3d8fefd5c5-AUTOMATION_Veggie_Challenge_8&utm_medium=email&utm_term=0_bf2b057436-3d8fefd5c5-199746857

  • Aidons les paysan-ne-s à s’installer : non à la réforme du VIVEA !

    Aidons les paysan-ne-s à s’installer : non à la réforme du VIVEA !

    Le nombre de paysan-ne-s connaît une baisse continue depuis plusieurs décennies et tout laisse à penser que le phénomène va encore s'aggraver : 53 % des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans[1].

     

    Pourtant, nombreux sont celles et ceux qui souhaitent s’installer et donc se former pour réussir leur installation et ils sont nombreux à ne pas être issus du milieu agricole. Or, la transition agricole ne pourra se faire qu’avec des paysan-ne-s nombreux sur les territoires.

     

    Mais voilà, se lancer dans un projet d’activité agricole demande du temps, l’accès à des formations professionnelles adaptées pour développer les capacités spécifiques et indispensables pour devenir paysan-ne au sein d’un territoire. Cet accompagnement global doit commencer très tôt dans la démarche d'installation. Jusqu'ici, il était possible de se former et de s'informer en amont de l'installation, de se tester et de vérifier l'adéquation au métier grâce au dispositif « Émergence de projet ». Ce type de dispositif de formation, indispensable pour installer des paysan-ne-s nombreux-ses et bien formé-e-s, est aujourd'hui menacé.

     

    En effet, le fonds de formation des agriculteurs-trices VIVEA menace, de ne plus financer le droit aux formations à la pré-installation, au prétexte que les bénéficiaires de ces formations ne cotisent pas encore au fonds de formation et que ces actions seraient en amont du champ d’action de VIVEA. C'est donc tout le dispositif innovant à l'émergence de projets agricoles pour les créateurs et repreneurs de fermes, mais aussi les formations techniques et agroécologiques qui risquent de disparaître, faute à ce jour d’alternatives fiables, adaptées pour les financer et les prendre en charge. Ces formations sont pourtant un maillon déterminant dans la réussite et la pérennisation d'un projet agricole. De nombreuses décisions sont prises avant l'installation et une fois l'activité lancée, il est trop tard et incohérent de suivre certaines formations fondamentales à son projet d’activité et à son démarrage.

     

    La transition agricole ne sera possible qu’avec des paysannes et paysans nombreux et bien formé-e-s dans des campagnes vivantes. VIVEA doit donc renoncer à son projet d’abandon de la pré-installation. Signez la pétition  « Sauvons l’installation des paysan-ne-s ».

    Signer la pétition ici 

     

    Signataires : Confédération paysanne, Accueil paysan, L’Atelier paysan, FADEAR, InPACT, MRJC, Réseau CIVAM, Solidarité Paysans.

    Petition img 50167 fr

  • L’agroécologie est non violente

    L'agroécologie est non violente

    L’agroécologie paysanne et la non-violence ont en commun de privilégier le lâcher-prise et l’empathie, la relation plutôt que l’hostilité. L’auteur de cette tribune développe ce parallèle, qui met en lumière le fondement non violent de l’agriculture biologique.

    La suite de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous !

    https://reporterre.net/L-agroecologie-est-non-violente

  • Vous avez dit Blettes !

    Et voici une délicieuse recette pour cuisiner les blettes, mais oui mais oui, vous allez vous régaler !

    Curry végétarien de blettes

    Certains font la moue quand ils découvrent dans leur panier des blettes, certains même les abandonnent à leur tirste sort ! Mais il n’en reste pas moins que c’est une plante délicieuse. Les cardes sont fondantes et douces en goût et les feuilles peuvent se cuisiner comme des épinards, même si elles sont plus charnues.Vous trouverez des blettes aux cardes vertes, blanches, rouges ou jaunes. Certes elles sont un peu encombrantes dans la cuisine et le frigo, mais l’avantage c’est que tout se mange. Vous pouvez cuisiner les feuilles et les cardes à part ou ensemble.  Mais, pour un plat vite fait bien fait la recette que je vous propose aujourd’hui est idéale.  

    Pour 4 personnes

    Préparation – Cuisson

    Il vous faut : 500 g de blettes / 1/2 poivron rouge ou tomates bio en conserve /1 oignon / 1 patate douce (facultatif)/1 gousse d’ail /25 cl bouillon de légumes / 40 cl de lait de coco / jus d’un 1/2 citron vert / 1 cm de gingembre / 1 cm de curcuma /1 cuillère à café de coriandre moulue / 1 cuillère à café de pâte de curry (ou de poudre de curry pour un curry moins épicé)/ huile de tournesol (ou autre huile neutre)

    1. Lavez et séchez les blettes. Coupez les tiges et feuilles en lanières. Coupez également le poivron rouge en lanières. Pelez et émincez l’oignon et l’ail. Pelez et émincez finement le gingembre.

    2. Versez 1 filet d’huile dans 1 wok ou une sauteuse.  Faites revenir 5 minutes à feu moyen l’oignon et le poivron. Ajoutez les blettes, (patate douce), l’ail et le gingembre. Laissez réduire  3 à 4 minutes avant d’ajouter la coriandre et le curry.

    3. Mouillez avec le bouillon. Faites cuire 5 minutes puis ajoutez le lait de coco et le jus de citron vert. Laissez mijoter 5 minutes de plus avant de servir.

    Si vous rajouttez la patate douce, coupez la en petits cubes ;)

    Ensuite, régalez-vous !!!

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